Musée des Années 30

 

Découvrez les merveilles d’une période riche en créativité.

Musée d’art, le Musée des Années 30 présente un ensemble unique de la figuration de l’entre-deux-guerres. Sa collection de peintures, sculptures, arts décoratifs, pièces de mobilier se répartit sur trois étages. Les thèmes du portrait, de l’art sacré, de l’art colonial, de l’Ecole de Paris sont développés. Vous retrouverez ainsi quelques grands noms d’artistes : Paul Landowski, Jan et Joël Martel, Maurice Denis, Bernard Boutet de Monvel, Paul Jouve…

 

Le musée porte également la mémoire de la richesse artistique et industrielle de Boulogne-Billancourt. Des photos, affiches et objets évoquent les industries automobiles et aéronautiques (Renault, Voisin, Farman), le cinéma, la blanchisserie… un ensemble de lithographies et de peintures rappelle l’installation dans la ville du marchand d’art Daniel Henry Kahnweiler et du peintre Juan Gris. Des maquettes d’architecture complètent cette présentation.

Musée Paul Belmondo

 

Jusqu’à ses derniers jours, il aura tenu un crayon à la main, il aura sculpté la pierre. Chaque matin, immuablement, il se rendait à son atelier, avenue Denfert-Rochereau à Paris. Il restait aussi pleinement plongé dans l’art. et à la question de son fils Jean-Paul, “Pourquoi tu vas au Louvre ?”, il répondait simplement : “Mais pour apprendre, mon petit !” il avait plus de 80 ans.

Quand Paul Belmondo s’éteint le 1^er janvier 1982, à 83 ans, il laisse de grandes œuvres aux lignes pures et élégantes. Sculptures monumentales pour l’État, gravure de centaines de médailles pour la Monnaie de Paris, bustes pour des commandes privées, dessins, aquarelles, fusains…

Autant de trésors que va permettre de redécouvrir ce musée qui lui est dédié et qui est inauguré en septembre. Muriel, Alain et Jean-Paul Belmondo ont en effet choisi de donner l’ensemble de l’œuvre de leur père à Boulogne-Billancourt. L’institution labellisée “Musée de France” par le ministère de la Culture et de la Communication devient ainsi le cinquième musée boulonnais et consacre définitivement l’identité de la ville autour de son patrimoine des années 30.

C’est donc un fonds riche de 259 sculptures et moules, 444 médailles et 878 dessins auquel s’ajoutent 870 ouvrages de la bibliothèque personnelle et la reconstitution de l’atelier de l’artiste, qui se dévoile enfin au public. Une œuvre multiple, réalisé tout au long du XX^e siècle.

Musée Paul Landowski

 

Rencontre entre nature et sculpture.

Après l’obtention de son Grand Prix de Rome de sculpture en 1900, Paul Landowski s’installe en 1905 à Boulogne-sur-Seine où il vit et travaille jusqu’à sa mort, en 1961.

Le fonds conservé est exceptionnel et représentatif de l’art de Landowski, qui connut une renommée mondiale durant l’entre-deux guerres, auteur entre autres du célèbre Christ rédempteur, qui domine la baie de Rio de Janeiro.

Albert Kahn Musée et Jardins

 

Albert Kahn (1860-1940) est un banquier dont le projet était de rassembler les civilisations. C’est dans ses jardins de 4 hectares aménagés entre 1895 et 1910 qu’Albert Kahn réalise son objectif puisqu’il rassemble et conjugue harmonieusement les jardins les plus divers, à l’image du monde dont il rêvait : anglais, japonais, français, roseraie, verger…

Il crée également les Archives de la planète, mémoire vivante de la cinquantaine de pays visités par ses opérateurs entre 1910 et 1931. Pour servir cet idéal de paix universelle et montrer comment vivent les autres peuples, Albert Kahn a utilisé les techniques les plus innovantes de l’époque : l’autochrome (1^er procédé de photographie en couleur sur plaque de verre) et le film muet en 35 mm noir et blanc. Le musée compte 72 000 autochromes (1^er fonds mondial) et 180 000 mètres de films.

Le musée a obtenu, depuis 2012, la Labellisation Tourisme & Handicap pour les déficiences motrices, auditives et mentales. Depuis le 15 décembre 2015, les jardins du Musée Albert-Kahn sont classés au titre des monuments historiques.

Le Parcours des Années 30

 

Un concept unique.

L’entre-deux-guerres fut à Boulogne-Billancourt un temps d’intense création architecturale. Les plus grands architectes du XX^e siècle tels que Mallet-Stevens, Courrèges, Terry ou encore Le Corbusier bâtirent des édifices qui inspirèrent le monde entier. Leur maître-mot : la modernité.

Une concentration unique au monde de villas, d’immeubles d’habitation, de bâtiments publics et autres chefs d’œuvre qui vous surprendront.

 

Le temps de ce parcours art-déco, découvrez les histoires de ces magnifiques façades et constructions emblématiques du quartier des Princes.

Le Parc de Billancourt

 

Louis Renault (1877-1944) s’installe un atelier en 1891 dans le jardin de la résidence secondaire de ses parents. Il y construit sa première voiture en 1898, à l’âge de 21 ans. Dès lors, commence la grande aventure Renault avec la fondation de la société « Renault Frères » en 1899. Le site industriel s’étend sur Boulogne-Billancourt avec notamment l’usine de fabrication sur l’Île Seguin à partir de 1929. En 1945, « Renault Frères » est nationalisé et devient la « Régie nationale des usines Renault ». En 1990, la régie Renault devient une société anonyme et en 1996 est privatisée. A partir de 1998, les futures voitures sont conçues au nouveau « Technocentre Renault » à Guyancourt (Yvelines). La dernière voiture produite sur l’île date de 1992.

Depuis la fin des années 1990, plusieurs projets d’aménagement furent imaginés avec l’intervention de grands noms de l’aménagement comme le paysagiste Allain Provost mais la pose de la première pierre n’a lieu qu’en 2006. Ce parc de 7 hectares est le principal poumon vert de ce nouveau quartier où des grands noms de l’architecture interviennent (tels que Jean Nouvel, Sir Norman Foster, Dominique Perrault ou encore Marc Barani).

 

Sa première phase ouvre au public le 11 mai 2010. Longtemps appelé « Parc du Trapèze », en raison de la forme de la parcelle précédemment occupée par les usines Renault, le parc prend officiellement le nom de « Billancourt » le 4 octobre 2007 après validation du Conseil municipal.

Le Parc Edmond de Rothschild

 

Le Parc Edmond de Rothschild est un vaste parc verdoyant de 15 hectares, situé entre la Seine et le Bois de Boulogne.

Cet espace fera le grand bonheur des enfants avec son aire de jeux (idéal pour une partie de cache-cache) et ses immenses pelouses. Le parc est également doté d’un espace planté d’ifs, d’un petit plan d’eau avec un joli ponton rouge et d’un jardin à la japonaise.

Un peu d’histoire…

Acquis vers 1850 par le jeune banquier James de Rothschild âgé de 26 ans, le domaine fut doté d’un château de style Louis XIV en 1856 et agrandi pour atteindre 30 hectares.

Le parc, “devenu l’un des parcs les plus grandioses, les plus accidentés et les mieux ornés des environs de Paris” (M. Gaucher), était constitué :

– d’un parc paysager : créé vers 1860, selon un projet de Paxton remanié par M. Loyr ;

– d’un jardin français : dessiné par Eugène Lami. (Il a totalement disparu lors de la construction de l’Hôpital A. Paré) ;

– d’un jardin japonais : créé par un jardinier nommé Hatta entre 1900 et 1930. Il est aujourd’hui complètement détruit. Seuls subsistent les arbres, à l’origine nanifiés puis ayant repris leur croissance normale ;

– le routin : cette partie de rocailles et bassins fut créée par M. Gaucher en 1924. Elle abrite la rivière bleue.

Après l’occupation allemande puis américaine du château, la famille Rothschild récupérera une propriété saccagée, qu’elle n’habitera plus.

En 1974 fut inauguré le raccordement de l’autoroute A13 au périphérique, qui fit disparaître le jardin fleuriste, le pavillon du régisseur et les marronniers séculaires. Le château Buchillot est alors coupé du reste du domaine. La partie du parc sauvegardée et ouverte au public représente 15 hectares, soit la moitié du parc d’origine. La friche dite ” des Canadiens ” et le château restent une propriété privée.

La Seine Musicale

 

Réalisée par le Département des Hauts-de-Seine et inaugurée en avril 2017, La Seine Musicale s’est imposée comme l’île de tous les spectacles.

Le cœur de La Seine Musicale réside dans ses deux salles de spectacle. La Grande Seine permet, selon les configurations, d’accueillir de 2 500 à 6 200 spectateurs. Dotée des équipements scéniques les plus modernes, sa modularité permet d’accueillir les performances les plus diverses et les plus audacieuses : concerts, comédies musicales, ballets, grands spectacles… L’Auditorium, dédié aux musiques non amplifiées, est la figure de proue et le symbole de La Seine Musicale. Pouvant accueillir jusqu’à 1 150 spectateurs, l’Auditorium est un véritable écrin.

Insula orchestra, l’orchestre en résidence dirigé par Laurence Equilbey, assure à travers une sélection exigeante et audacieuse, une partie de la programmation de l’Auditorium.

Avec ses concerts et spectacles mais aussi ses restaurants, ses jardins et ses boutiques, La Seine Musicale est un véritable lieu de vie, de richesse culturelle, d’échange et de partage entre les générations.

Le Carré Belle-Feuille

 

 

Le Carré Belle-Feuille a ouvert ses portes le 4 octobre 2008. Ce lieu de spectacles dispose de deux salles, l’une de 621 places (dont 14 PMR) et l’autre de 89 places (dont 3 PMR). Il propose une programmation pluridisciplinaire : musiques actuelles, jazz, classique, théâtre, danse, humour musical, jeune public.